Les Rouges à bicyclette

La caravane prend le départ vers une destination inconnue.

Dimanche, les jeunes sont tous là, impatients d’enfourcher leur monture. Nous allons ensemble à la messe à Sainte Thérèse du Landais. Elle est pleine de rythmes grâce aux chanteurs et musiciens de la communauté wallisienne.

Le pique-nique englouti au local,  sac sur le dos, la caravane se met en marche vers la gare de Brest. Le train nous amène à Morlaix où les vélos nous attendent. Un coup d’œil sur la carte et voilà, direction la voie verte.

La première étape est atteinte après quelques « souffrances ». Le campement est monté près de la chapelle Saint Ambroise en périphérie de la forêt domaniale de Huelgoat. La veillée se déroulera tranquillement autour du feu et chacun rejoindra sans rechigner son duvet. La température est sous le zéro.

Jour 2 : réveil en douceur, soleil et froidure. On se sert autour du feu pour prendre le petit déjeuner. Temps spi près de la chapelle puis découverte de la forêt de Huelgoat. Pour info personne n’a réussi à bouger la pierre tremblante.

Après le déjeuner, remise en selle direction Carhaix. L’étape est courte mais la pente et le vent contrarient les rouleurs. Ce soir, nous sommes logés dans une maison appartenant à la paroisse. Le confort !

Jour 3 : L’étape est longue. Le réveil est plutôt matinal. Dès 9h00, tout le monde est en selle enfoui sous plusieurs couches de vêtements. Il fait encore plus froid. Le déjeuner est pris en gare de Guiscriff. L’objectif est de rejoindre la forêt domaniale de Coatloc’h sur la commune de Scaër. La caravane y parviendra aisément. Le rythme est pris sur les vélos.

La veillée est une marche en forêt, éclairée par la lune presque pleine. Dans la clairière près de l’ancienne maison forestière, nous nous serrons un peu plus les uns les autres  pour chanter la prière scoute.

Jour 4 : -7° au thermomètre. Il faut quitter la chaleur du duvet pour le petit-déjeuner. Le camp est rapidement démonté. Aujourd’hui direction Quimper. Le groupe scout nous y ouvre les portes de son local. Nous dégustons au chaud (quelques degrés au-dessus de zéro) le couscous cuisiné par Jacques.

Avant de prendre le train pour Brest, nous déambulons dans les petites rues du centre de Quimper. Nous sentons le feu de bois et sûrement autre chose mais entre nous, nous ne ressentons rien !!!

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